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Titre

LE KADDISH
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Une pièce de GRIGORI GORINE
D’après CHOLEM ALEÏCHEM

Traduction du russe : PATRICIA CHAMPIE

Adaptation : YOULIA ZIMINA, HÉLÈNE LAUSSEUR

Mise en scène : YOULIA ZIMINA

Collaboration artistique : LAURE FAVRET

Scénographie et Costumes : THIBAUT FACK

Lumières : SERGE PEYRAT

Compositions originales de VADIM SHER,
DIMITRI ARTEMENKO et BERRY HAYWARD

Avec DANIEL MARTIN, CHANTAL TRICHET,
ELEONORE BRIGANTI, HELENE LAUSSEUR,
ROLAND TIMSIT, ROMAIN RONDEAU,
ALAIN GRANIER, PASCAL LE GUENNEC,
MARC SAMUEL, FRANÇOIS KERGOURLAY,
BERRY HAYWARD clarinette et flûtes,
DIMITRI ARTEMENKO violon,
VADIM SHER piano

Durée : 2h10 sans entracte
spectacle tout public à partir de 13 ans

Production : Cie DARD'ART
Coproduction : TOP, Théâtre de l'Ouest Parisien de Boulogne Billancourt,
Et avec les soutiens en coproduction de : ARCADI, SPEDIDAM, ADAMI, DRAC Ile de France, et DMDTS.

Administration de production et diffusion à la création
Bords de scène : EDNA FAINARU, MURIEL GRASS

Le spectacle a été créé le 9 novembre 2007 au Théâtre de l'Ouest Parisien, direction OLIVIER MEYER

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>> du 13 au 23 novembre 2008
du mardi au samedi à 21h
et le dimanche à 17h
Théâtre Jean Vilar, Suresnes

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>> le 9 décembre 2008 À 20h30
Théâtre Firmin Gémier / La Piscine,
Chatenay-Malabry

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>> le 18 décembre 2008 à 20h30
Théâtre Romain Rolland , Villejuif

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photos
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créé


Le Kaddish commence comme un conte : « il fut un temps où le calme régnait sur Anatovka… » L’histoire se déroule en Ukraine au début du XXème siècle dans un petit village nommé Anatovka : « jamais dessiné sur les cartes, parce que le nom est plus long que le territoire ». Plusieurs nationalités et confessions y coexistent en paix : Ukrainiens, Russes et Polonais, juifs et orthodoxes, sous le regard d’un brigadier, représentant de la loi, vénal mais débonnaire. Jusqu’au jour où tombe l’ordre : un oukase qui assigne aux juifs une « zone de résidence forcée », et cela va tout changer. Cette pièce qui parle de l’Histoire marie plusieurs histoires et intrigues humaines, très humaines.

Ce projet est né d’un coup de foudre pour l’écriture de Cholem-Aleïchem, qui nous a donné envie de voir ses œuvres sur scène. Les écrits de Cholem Aleichem s’y prêtent : il nous présente une humanité de petites gens ballottées entre le désespoir, né de soucis quotidiens, et les hypothétiques lendemains chantants, dans l’attente prescrite des temps messianiques. Il dégage de chaque situation loufoque une leçon d’une haute tenue humaine, tout en restant toujours indulgent et tendre avec ses personnages. Il s’agit ici d’une adaptation d’un dramaturge russe contemporain, Grigori Gorine, que nous sommes les premiers à jouer en France. Il partage avec Cholem Aleïchem cet humour qui pendant les époques troubles, aide à tenir.

Le personnage de Tévié le laitier affronte l’adversité avec courage, sans se résigner, il chancelle sous les coups innombrables de son destin (« avec Tévié, un malheur ne vient jamais seul, il en cache toujours un autre »), mais sa foi et sa philosophie du quotidien, son optimisme non-béat, lui permettent de tenir face.

Notre mise en scène rend hommage aux précieuses trouvailles du théâtre GOSET (Théâtre Juif d’Etat) dirigé par Granovski et Mikhoels, fondé en 1925 à Moscou, qu’ils définissaient comme populaire, démocratique, le théâtre qui place au centre l’homme aux prises avec la quotidienneté, tout en gardant la distance théâtrale nécessaire.

A l’heure où l’on parle de communautarisme, nous préférons parler d’union, de la richesse des échanges entre les cultures et les religions, de l’entente entre les gens qui s’apprécient, de la compréhension de l’autre, de sagesse et de tolérance. Dans cette pièce, l’ignorance, les préjugés et les décisions politiques poussent la communauté juive à partir ; elle laisse derrière elle la terre appauvrie, le vide dans le cœur des voisins d’hier et surtout, leur départ ne profite à personne.

Photo : L. Lot

 

Teaser-Kaddish

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