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DE KASSRILEVKE À ODESSA
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cabaret odessite (2007)

Adaptation, conception et réalisation :
Laure Favret et Youlia Zimina

D’après Cholem Alecheïm et Isaac Babel.
Musiques traditionnelles yiddish et odessites.

Avec Dimitri Artemenko (violon),
Alain Granier, Vadim Sher (piano),
Roland Timsit et Youlia Zimina

 

   

créés

Notre cabaret accompagne le public en « yiddishland » entre « Kassrilevké », un shtetl imaginaire russe, et le quartier juif de la ville portuaire d’Odessa, « La Moldavanka »… à la rencontre de personnages hauts en couleurs, pourtant plongés dans un quotidien difficile, à qui il arrive des aventures hors du commun.
A Kassrilevké, il rencontrera Motel (et sa terrible Brouhe) et Menahem qui lui feront part de leurs rêves pour un monde meilleur… A Odessa, le malfrat Benia le Roi lui racontera le mariage de sa sœur… Un piano et un violon diront aussi leur mot dans ces histoires… Et le public repartira le cœur comblé de rires et d’émotions, la tête pleine de mélodies populaires et aux lèvres des paroles russes, yiddish et françaises.

Cholem Aleïchem (1859-1916) décrit de façon à la fois espiègle et grave la vie juive sous l’empire des Tsars. Il a introduit dans la littérature yiddish, mille personnages originaux, qui tous, cependant, présentent des traits communs. Il nous présente une humanité de petites gens ballotés entre le désespoir, né de soucis quotidiens et les hypothétiques lendemains chantants, dans l’attente prescrite des temps messianiques. Il dégage de chaque situation loufoque une leçon d’une haute tenue humaine, tout en restant toujours indulgent et tendre avec ses personnages.

Isaac Babel (1894-1941) peint avec ironie le portrait des bas-fonds et de la pègre juive d'Odessa et décrit le quartier la Moldavanka. Ces récits sont de magnifiques descriptions de ce port méridional, peuplé de marins et de marchands venus de partout, des odeurs fortes et des denrées exotiques, le soleil qui tape et le vin de Bessarabie qui se laisse boire, une stricte éducation juive à toujours travailler, une pègre pétrie d’honneur et dégoulinante de sentiment, des gens au verbe haut, et toujours la misère qui rôde.

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